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S'évader comme on respire

Alors que nous sommes à l'aube de mesures de confinement, ou du moins de mesures de protection renforcées, nous sommes pour la plupart assaillis par de nombreuses et graves incertitudes, pour soi et les êtres chers.

Rappelons-nous que ce n'est pas être inconscient, ni futile que de veiller à s'extraire régulièrement des contraintes et des lourdeurs de son quotidien... Plus que jamais, quand ça va mal, il est important, pour ne pas dire vital, de s'aérer la tête et de S'AUTORISER à se décoller des situations inconfortables et douloureuses. Comme une respiration que l'on s'accorde pour ne pas s'asphixier. Permettre à notre corps et à notre cerveau de se détendre, d'activer en nous d'autres régions qui ne sont pas moins ce JE qui nous constitue, et nourrir l'être résilient que nous sommes tous.

De nombreuses pistes s'offrent à nous, quelques soient l'espace et le temps dont nous disposons (je pense autant à ceux qui sont et resterons exposés durant la pandémie qu'à ceux qui sont en télétravail ou réduits à l'inactivité et/ou avec des enfants, les personnes isolées...la liste est non exhaustive) car PRENDRE SOIN DE SOI ne se limite pas à des rituels d'hygiène ou esthétiques. Les livres, les jeux, la musique, les films, toutes les formes d'art pour faire court, le bricolage, le jardinage (et pour certains pourquoi pas le ménage!) et bien sûr l'exercice physique en général, participent à ces échappées belles qui nous renforcent, nous dynamisent... Et bien sûr, la pratique de quelques techniques de sophro ou de méditation ou de relaxation, entre autres, viendront soutenir et consolider ces puits de ressourcement. Il est important de ne pas nous vider de toutes nos réserves physiques et psychiques et en veillant à nourrir nos imaginaires nous créerons une puissante parade contre la dépression et l'épuisement.

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