Créer un site internet

BLOG : ART, ARTICLES & SOPHRO

Ici, des articles et des réflexions sur la sophro, sa mise en lien avec des domaines lui étant parfois, en apparence, étrangers. Ici, on s'informe, on se détend. On a le droit de rire et de commenter.

  • Les bienfaits du chat : ami de l'homme et... puissant anti-stress!

    • Le 27/05/2014

    "La ronronthérapie" de Véronique Aïache - éd. Le courrier du livre

    Petite découverte sympathique!

    Même si les amoureux des chats connaissent déjà leurs nombreuses vertus, ils trouveront dans cet ouvrage une approche originale pour encore mieux concevoir les mécanismes qui se mettent en place et tissent les liens avec cet animal. Pour les autres, je ne doute pas que ce livre leur ouvrira des perspectives, et surtout une piste non négligeable pour développer sainement Bien-Être et réconfort.

    978 2 7029 0728 3 une 495 495 1338573486

    Lire la suite

  • Concilier infos quotidiennes et Bien-Être

    • Le 30/04/2014

    520033537

    Je suis frappée, comme beaucoup, par le flot ininterrompu de nouvelles relayées par la télévision, la radio, les journaux, l'internet... sans compter les commentaires du voisin à qui on avait pourtant rien demandé, ceux des commères à l'épicerie, de voyageurs dans le métro, des collègues au bureau, des amis, de la famille et encore tout ce qu'on a glané en marchant dans la rue, les gros titres des magazines, les affiches officielles ou sauvages, les tracts dans les boites aux lettres, nos téléphones... j'en oublie forcément. Il est vraiment très difficile d'échapper à "l'Information". 

    Cette information quotidienne est sensée nous apprendre ce qui s'est passé dans le monde, à côté de chez nous ou à l'autre bout de la terre (beaucoup de ses nouvelles étant délivrées quasi en direct pour être "au plus près" des événements). Elle nous est la plupart du temps donnée par des gens de métier (journalistes, reporters, photographes...) qui, par le biais de rubriques, chroniques, émissions, etc, filtrent ce qu'ils jugent devoir ou pouvoir intéresser le grand public, analysent (plus ou moins) l'événement pour juste nous "aider à comprendre" ou "alerter", "témoigner", "questionner", "supputer des conséquenses", enfin tout ce qui pousse certainement à la vocation d'exercer ces métiers.

    Loin de moi le dessein de critiquer ceux dont l'information est le métier ou de porter un jugement qualitatif sur ces professions importantes. Cette entrée en matière est destinée à souligner l'omniprésence de "l'information" dans nos vies et rappeler aussi qu'elle est le fruit de choix réalisés pour nous, lecteurs, spectateurs ou auditeurs de tout crin... Il est flagrant que ces choix sont pour la plupart les plus "CHOC" et c'est souvent malheureureusement qu'on estime les plus sombres, les plus inquiétants ou catastrophiques, dignes de capter notre attention. L'accumulation des moyens de diffusion des nouvelles devient alors un terrible amplicateur de ce fonctionnement anxiogène. C'est ainsi que des avalanches de drames, de gravité variable, se déversent sur et dans nos têtes, nos corps, à toute heure du jour ou de la nuit. Alors, comment peut-on encore s'étonner d'entendre régulièrement autour de soi que "ça va mal", certains confessant même que leur vie n'est pas si mal mais "ils ne savent pas", "pas le moral", "découragés", "anxieux"...? Et je ne m'étendrai pas sur ceux qui ne disent rien mais dont les maux physiques témoignent tout autant. 

    Migraines could be genetic 25269 600x450

    Photograph by H. Armstrong Roberts, Retrofile/Getty Images

    S'il apparait aisément que la responsabilité des sujets traités implique tous les rouages élaborant, relayant et diffusant ces informations, il est important de signifier la responsabilité de chacun, consommateur de cette information plus ou moins toxique à haute dose et d'insister sur la liberté de filtrage de cette information que nous pouvons exercer pour notre bien-être. Il est tout aussi salutaire de défendre le droit à l'information que le droit de la consommer avec modération. A-t-on vraiment obligation de tout savoir? (ou de le croire...) Quels sont les véritables enjeux dans le fait de connaître tous les jours, à toute heure, les drames qui se jouent d'un bout à l'autre de la planète? En quoi "mariner" dans des pronostics alarmistes ou des problèmes sans solutions va-t-il nous aider à assumer mieux nos vies et épanouir notre quotidien? Ne constate-t-on pas plutôt l'effet inverse avec une exacerbation du sentiment d'impuissance ou celle de nos peurs? Il ne s'agit bien évidemment pas de faire ici une apologie de l'ignorance ou de l'obscurantisme, ni de manquer d'empathie ou de compassion mais d'apprendre à se préserver

    - Adopter, cultiver une hygiène de vie nous aidant à gérer les différents stress que génère le climat ambiant est bien sûr une excellente solution. La Sophrologie possède les outils pour répondre à nos besoins mais on peut également renforcer son action en mettant en place d'autres stratégies. 

    - Force est de constater que grand nombre de nouvelles sont répétées régulièrement d'un diffuseur à l'autre sans plus d'enrichissement tout au long de la journée. N'y accordons alors pas plus de temps qu'il n'est utile : CHOISIR sa source d'information prend alors toute sa valeur car nous cessons de nous gaver du tout venant et ce faisant, nous affirmons notre exigence de fiabilité, précision, clarté et analyse des faits exposés. Nous développons notre droit légitime de respect pour l'individu doué d'intelligence que nous sommes et plus seulement un consommateur. 

    - Hiérarchiser nos préoccupations pour garder la bonne distance face aux différents types d'information et cesser de s'émouvoir de sujets sur lesquels nous n'avons aucune prise. Il ne s'agit pas de rester indifférent ou de manquer d'empathie ou de compassion, mais s'engouffrer dans le malheur ou la misère, à moins de s'engager dans une action précise pour y remédier, ne sera d'aucune aide ni pour les intéressés, ni pour soi-même. Déceler nos priorités nous permettra de mieux conscientiser et développer nos champs d'actions possibles ainsi que de renforcer notre statut d'acteur dans la société où nous vivons.

    - Et d'abord, prendre des nouvelles de... SOI ! Tant de personnes oublient de le faire. Cela commence dès le matin, au réveil. A peine sorties du sommeil, surtout si c'est un radio-réveil qui s'en charge, beaucoup se perdent dans l'information extérieure et sa tornade de mots et de maux... Démarrer sa journée en consultant son baromètre intérieur, en prenant conscience de la qualité de sa nuit, de sa respiration, des sensations de son corps allongé, puis assis au bord du lit et enfin debout. Se réjouir de se sentir en bonne santé ou percevoir ses fragilités (et donc se ménager si nécessaire), vivre chaque mouvement pleinement, et si on a un conjoint, des enfants, savourer leur présence, les inciter à être dans cette qualité d'accueil de soi qui permet de mieux partager chaque moment, avant que chacun ne s'éparpille dans ses activités... Savoir ce qui se passe en soi avant de savoir ce qui se passe ailleurs. Avec cette connaissance, nous n'allons pas à la rencontre des autres ni travailler dans les mêmes dispositions. Dans la continuité d'une journée plus respectueuse de soi, de son temps, de son rythme, de ses limites émotionnelles, il est déconseillé de s'abreuver d'images ou de nouvelles perturbantes avant de s'endormir. Clore sa journée sereinement pour préparer celle à venir est aussi vital pour se sentir mieux.

    - Privilégier les bonnes nouvelles, les belles découvertes, les projets optimistes... C'est un fait que dans quasiment toutes les formules d'informations quotidiennes, après avoir fait la part belle aux crises, chômages, guerres, meurtres et autres horreurs, il y a le souci de mentionner quelques réussites, de caser des sujets plus légers, voire saugrenus. Les professionnels de l'information sentent bien qu'il ne serait pas possible pour leur public de survivre à un déversement ininterrompu de plomb sans leur ménager quelques respirations. Là encore, nous pouvons décider de nous dynamiser en inversant la proportion et en donnant la dominante aux nouvelles positives, aux actions ou aux projets porteurs de solutions et d'espoir.

    Valoriser les informations porteuses de bonnes sensations et qui répondent à nos attirances, choisir le bon moment pour se consacrer à cette ouverture sur le monde, contribuent à affermir nos élans, à développer nos propres projets, à booster notre capacité d'enthousiasme. Nous regardons le monde sous un angle un peu différent du fonctionnement ordinaire. Mais c'est le même monde! Et il ne tient qu'à nous de contribuer à développer cette vision de la réalité. Priorité aux solutions concrètes! Notre intérêt, notre soutien, portent également davantage les chances d'accomplissement de ces actions. Ainsi l'information n'existe plus seulement pour étancher notre curiosité ou nous "tenir au courant" (sur un mode de connexion positive :)) mais elle participe à l'entretien de notre sentiment d'exister et de participer activement à la création du monde dans lequel nous souhaitons vivre. F.C

    La chaîne du coeur, s'informer pour mieux agir :  http://www.lachaineducoeur.fr/infos/voir/qui-sommes-nous

    Arte Journal à 19h45 (environ 20 mn d'infos concises, analyses efficaces) : http://www.arte.tv/fr/re-voir-le-journal/6322314.html

    Shutterstock 66123079 3

    Et bien sûr, je vous invite à partager vos propres sources ou informations susceptibles d'enrichir cet article! 

  • Article: La Sophrologie caycédienne

    • Le 16/09/2013

    Parce que je suis issue d'une école caycédienne, je partage aujourd'hui un article paru sur le site www.doctissimo.fr, qui présente la sophrologie caycédienne, c'est à dire la sophrologie respectueuse des fondements de son créateur, le professeur Alfonso Caycedo. Cet article a le mérite d'être concis et présente la nouvelle définition, plus claire et plus accessible, qu'en donne Natalia Caycedo, qui a pris la relève de son père pour diriger ce grand navire. 

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/medecines-douces/articles/15927-sophrologie-caycedienne.htm

    Je souhaite juste apporter quelques nuances à cet article, parce qu'elles définissent également la sophrologue que je suis.

    - Je suis tout à fait d'accord avec l'énoncé que la sophrologie est incompatible avec la passivité. L'expérience me démontre régulièrement que si une personne vient en attendant tout de son sophrologue, sans s'engager, c'est à dire en ne pratiquant pas un minimum les techniques qui lui sont communiquées, rien ne se passera... ou pas grand chose. Il faut être très clair sur ce point. Cela n'a rien à voir avec les qualités ou les capacités que l'on croit avoir, ou pas, mais plutôt avec le niveau de désir que l'on a d'évoluer

    - D'autre part, un point m'égratigne dans cet article, qui touche à la perception que l'on a des gens qui viennent à nous, sophrologues: l'article dit qu'ils sont pour nous des "clients" et non des "patients". Je ne peux acquiescer. Comme le mentionne l'article, la relation qui lie un sophrologue à son interlocuteur s'appelle " l'alliance sophronique ". Elle est basée sur la confiance et la bienveillance. Je ressens difficilement ces valeurs dans le terme de "client", qui ne valorise pour moi que l'aspect financier du service rendu, alors que "patient" me semble plus respectueux de ces notions fondamentales, y ajoutant celle de la "patience" et à travers elle, la notion d'évolution. Sans être médecin, je crois qu'être sophrologue ne se limite pas qu'à une simple transaction...

    - Pour finir, un dernier point concernant les contre-indications: Il n'y en a quasiment pas sauf une: la condition d'être en possession de sa conscience! Puisque nous travaillons par elle, sur elle-même! Ainsi, quelqu'un en état d'ébriété ne sera donc pas apte à suivre une séance de sophrologie... entre autres exemples.

    Lire la suite

  • Article : Sectes, quand elles s'attaquent à notre santé

    • Le 18/04/2013

    Voici un article intéressant paru le 16/04/2013 sur le blog d'Essentiel Santé Magazine, sur les signes de dérive (concernant toutes les pratiques) qui doivent vous alerter...


    J'espère à cette occasion faire comprendre à ceux qui le croiraient encore (heureusement, ils sont de moins en moins nombreux), que la Sophrologie n'a jamais rien eu à voir avec une secte, et qu'elle a été victime, lors de scandales il y a quelques années, d'une confusion de son nom avec celui, phonétiquement proche, d'un mouvement sectaire que je ne nommerai pas pour éviter sa publicité, ainsi que du tort causé par certains praticiens fantaisistes auto-proclamés. Bien au contraire de l'emprise, parmi les valeurs défendues par la Sophrologie, on trouve la connaissance et l'autonomie auxquelles chacun a droit pour vivre sa pleine existence. Un sophrologue se détournant de ces valeurs, ne pratique plus la Sophrologie! 

    Petite mise au point : un sophrologue n'est pas habilité à prescrire ni à modifier un traitement médical (sauf s'il est également médecin); la Sophrologie est apolitique et laïque (vous entraîner dans un mouvement ou croyance quelquonques est contraire à son éthique); elle ne comprend pas de massages (sauf si le praticien l'associe à sa spécialité de kiné par exemple); elle n'implique pas de contact physique avec le sophrologue, ni de se dénuder;  elle peut se pratiquer parallèlement à d'autres disciplines et ne nécessite aucune exclusivité (au contraire, elle se révèle souvent très complémentaire!); le tarif des séances est établi au début de la cure et aucune dépense ultérieure n'est à prévoir (pas d'accessoires); enfin comme pour toute discipline, un sophrologue reçoit une formation spécifique, vous pouvez demander à voir ses références. 

    Et pour finir de vous en convaincre, vous n'avez qu'à essayer au moins une fois... si vous y prenez goût, vous restez libre d'arrêter quand VOUS le décidez.

    Lire la suite

  • Sophrologie & Sommeil

    • Le 20/03/2013

    A l'occasion de la prochaine édition de la "Journée du Sommeil",  le 22 Mars 2013, juste quelques rappels...

    Car si la Sophrologie propose des techniques capables de répondre à différents troubles du sommeil (difficultés d'endormissement ou de réveil, éveil(s) nocturne(s)...), il n'est pas inutile de rappeler qu'il existe une hygiène du sommeil à respecter, et que de nombreux maux pourraient souvent être prévenus avec un minimum d'attention.

    Points de base: Un endroit calme à température idéale autour de 18°C; aérez la pièce régulièrement; surveillez la qualité de votre literie. 

    - Que votre chambre soit dédiée au sommeil ou que la pièce accueillant votre repos, le devienne durant quelques heures: Dans votre chambre, bannissez les écrans (télé, consoles, ordinateurs, tablettes...). En général, essayez de limiter les appareils électroniques (même un radio-réveil n'est pas idéal...) Pour ceux qui dorment dans une pièce de vie (par exemple dans un studio), essayez d'éloigner au maximum les différents appareils de votre lit et pensez à les éteindre plutôt que de les laisser en veille (ce qui limitera les sources lumineuses, la pollution des ondes et des bruits). Faites l'obscurité (rideaux occultants s'il le faut, volets) qui permet de favoriser le sommeil profond. 

    sieste.jpg

    N'oubliez pas que durant votre sommeil, votre cerveau, même si vous n'en êtes pas conscients, perçoit et réagit aux stimulis extérieurs. Ainsi, moins il y aura de manifestations parasites, meilleure sera la qualité de votre repos

    -  Mise en condition pour bien dormir: Tentez d'installer une régularité dans vos heures de coucher et de lever. Dînez (si possible léger) au moins 2 heures avant le coucher. Consacrez la demi-heure avant de vous mettre au lit à une activité calme (évitez la stimulation intellectuelle d'un travail, la lumière excitante de l'ordinateur même pour des jeux...) Glissez tranquillement vers le sommeil en écoutant une musique que vous aimez, en vous plongeant dans un livre (peut-être pas un thriller...) ou une revue qui vous fait plaisir..., en vous relaxant... A vous de trouver vos codes et d'inventer vos propres rituels d'endormissement. Et bien sûr, répondez aux signes de votre fatigue! (bâillements, yeux qui pleurent, difficultés d'attention...) Les ignorer revient à ignorer son cycle de sommeil... et ça se paye.

    Faites de votre coucher un moment de plaisir bien à vous, ou de partage privilégié avec votre conjoint, et non une contrainte! Et rappelez-vous que ce temps du sommeil clôt une journée et en augure une autre! Profitez-en pour faire physiquement et mentalement peau neuve, vous sentirez la différence.

    - Eviter les facteurs aggravant les troubles du sommeil: Si vous avez constaté que certains produits agissaient sur votre sommeil, soyez bon pour vous même! Evitez-les ou trouvez des substituts. Pour le café, il y a le décaféiné ou succédanés (dans les magasins bio), le thé Rooibos (d'Afrique du sud) est sans théine, etc... 

    Vertus de la courte sieste: Je sais, pas toujours évident de trouver sur son lieu de travail ou dans un lieu public, un endroit, même pendant la pause-déjeuner, pour se reposer. Pourtant, là encore, on peut être inventif. D'abord, pas besoin d'une sieste d'une heure! 10mn, 15mn peuvent suffire pour être efficaces et relancer notre vigilance. Si on peut s'isoler, fermer les yeux en posant sa tête sur son bureau, relâcher le corps en respirant profondément et régulièrement... En dormant ou pas, ce temps sera déjà très profitable. En cas d'environnement bruyant, utiliser des bouchons d'oreille peut apporter une aide... On peut également repérer un café, un resto, (même certains magasins!) à l'atmosphère feutrée permettant de se détendre...  Je me souviens d'une femme qui lors d'états de fatigue intense, trouvait refuge dans le salon d'un hôtel à proximité de son travail, et prenant juste un café, dormait 1/2 heure dans un confortable fauteuil, loin de toute agitation.

     sieste-improvisee-2.jpg

    Très inventif ce monsieur...


    - Savoir clouer le bec de votre (INSUP)PORTABLE!: La panoplie de messageries, SMS et  MMS saura bien conserver vos messages!  Et vous n'avez pas besoin de répondre au doigt et à l'oeil dès qu'il se manifeste! La plupart des appels n'ont aucun caractère d'urgence. En tout cas, il ne mérite pas, sauf cas particuliers, que vous lui sacrifiiez ce temps précieux de votre vie,  cet élément majeur de votre équilibre et de votre bien-être.

     

    Voilà quelques éléments susceptibles d'améliorer considérablement certains déséquilibres du sommeil, et parfois bien plus! Et il existe pleins de petits trucs pour faire de notre sommeil un temps de bien-être profond, sans RIEN sacrifier! N'oubliez pas, par exemple, qu'à notre époque presque tous les films ou émissions télévisuelles peuvent se retrouver sur internet et se visionner quand BON vous semble... (site pluzz, etc...) Alors, plus besoin de se coucher à 1h du matin (avec lever à 7) pour regarder LA bonne émission! ;) F.C.

    Et si vous aussi vous avez des trucs pour améliorer le sommeil, faites nous-en profiter!

    Lire la suite

  • Article : S'émerveiller, une solution pour être heureux?

    • Le 12/03/2013

    Superbe article, INREES, 06-03-2013

    S’émerveiller, 
    une solution pour être heureux ?

    Savez-vous que s’émerveiller est bon pour l’esprit, mais aussi pour la santé, et que cela nous permettrait de vivre plus longtemps ? Explications avec trois experts en la matière.
    S’émerveiller : les enfants sont extraordinairement doués pour cette capacité. Les regarder s’extasier ou rire à la moindre occasion est un pur délice mais peut aussi nous procurer un brin de nostalgie. Car en grandissant, nous devenons souvent aveugles aux merveilles de la vie. Et pourtant, échanger un sourire, savourer le temps passé avec les êtres aimés, contempler un paysage, écouter le chant des oiseaux, déguster un bon plat… Les occasions au quotidien sont nombreuses. 


    L’émerveillement : de la quête à la conquête


    Le philosophe et théologien Bertrand Vergely, auteur de Retour à l’émerveillement, nous déculpabilise et nous explique que l’émerveillement de l’adulte diffère de celui de l’enfant. Arrivé à un certain âge, l’insouciance est souvent derrière nous et la réalité, parfois difficile, face à nous. La capacité d’émerveillement est alors une quête : « il faut avoir lutté contre soi pour parvenir à cet émerveillement-là. Il faut avoir surmonté la tristesse, la lassitude, la révolte, le désespoir et donc, les avoir rencontrés. » précise-t-il. Une fois cette capacité retrouvée, alors « un miracle s’opère : la vie se met à parler. Comme pour les enfants, avec la même magie. Une magie toutefois enrichie par l’expérience de la vie » ajoute le philosophe. Car pour l’auteur, rien n’est plus important : « on peut être riche, si l’on ne sait pas s’émerveiller, on est pauvre. On passe à côté de l’essentiel, on manque la beauté du monde, la richesse des êtres humains, la profondeur de l’existence. » Pour lui, la vie est un miracle : « Nous devrions être conscients de l’extraordinaire fait de vivre. » Le mot « émerveillement » vient du terme « mirabilia », l’union du mot « miracle » et du verbe « admirer », rappelle l’auteur. Or, selon lui : « quand on prend le temps du regard et de l’admiration, on soigne son âme avant de libérer une véritable générosité. » 


    Les bienfaits de l’émerveillement sur la santé


    Autre condition de l’émerveillement : aimer la vie. Bertrand Vergely estime qu’ « en devenant présent à notre existence, nous allons voir celle-ci dévoiler sa richesse à travers mille détails. » C’est le message que diffuse également Florence Servan-Schreiber, journaliste. Elle a participé à des « cours de bonheur » basés sur la psychologie positive et créés par Tal Ben-Shahar, docteur en psychologie et en philosophie. Un manifeste rédigé en 1998 décrit la « science du bonheur » comme « l’étude scientifique des forces et des qualités qui permettent aux individus et aux communautés de s’épanouir ». Après avoir expérimenté ce programme, Florence Servan-Schreiber a voulu partager son expérience, ses connaissances, et des outils à la portée de chacun, dans un livre intitulé « 3 kifs par jour et autres rituels recommandés par la science pour cultiver le bonheur ». Parmi eux, le carnet de kifs ou carnet de gratitude. Il s’agit d’annoter chaque soir, dans un cahier, juste avant de s’endormir, trois évènements de la journée pour lesquels nous aurions envie de dire Merci ! Un exercice qui nous invite à prendre conscience des trésors et des richesses que nous offre la vie. Pour Florence Servan-Schreiber : « La gratitude libère de l’envie : la reconnaissance de ce que j’ai m’exonère du désir d’autre chose. Cela nous permet de mieux vivre avec ce que l’on possède déjà et d’être plus généreux. Ressentir et exprimer sa reconnaissance est un formidable antidote contre les émotions négatives, l’hostilité, le tourment et l’irritation ». Des laboratoires étudient les bienfaits liés au sentiment de gratitude. Ainsi, d’après le professeur Robert Emmons, les personnes qui tiennent régulièrement un carnet de gratitude « ont gagné quelques heures de sommeil, s’endormaient plus vite, et se sentaient plus reposées au réveil ». rapporte Florence Servan-Schreiber. Mieux vaut donc compter ses kifs plutôt que les moutons en cas d’insomnie, suggère-t-elle avec humour dans son livre. Plus fort encore, être dans la gratitude ou l’émerveillement permettrait de vivre plus longtemps. Pour mener une telle étude, il faut pouvoir étudier un groupe de personnes ayant exactement le même mode de vie et vivant au même endroit. Les chercheurs ont ainsi examiné des lettres biographiques rédigées par les religieuses d’un couvent à l’âge de 20 ans, 40 ans et 70 ans. Des sémanticiens ont analysé la teneur du vocabulaire et quantifié les mots en lien avec les notions d’émerveillement, d’optimisme et de gratitude. Ils ont ensuite étudié leur état de santé. Ils se sont aperçus que les religieuses manifestant le plus cet état d’esprit positif à travers leurs lettres vivaient en moyenne sept années de plus que les autres. Cette étude a été réitérée dans des contextes plus courants et les résultats sont les mêmes. Ainsi, s’émerveiller serait bon pour la santé.


    L’émerveillement et la science, une fenêtre sur l’infiniment grand


    Il y a quelques années, Morvan Salez, ancien astrophysicien au centre national de la recherche scientifique (CNRS), écrivain et auteur-compositeur, travaillait à la NASA dans un centre construisant des sondes d’exploration du système solaire. Il venait d’achever la construction d’un instrument destiné à détecter un rayonnement électromagnétique venant d’objets du ciel, installé sur un télescope au sommet du volcan d’Hawaï. Lorsque celui-ci a émis un signal, l’astrophysicien a bien sûr ressenti une immense joie, mais surtout, il a mesuré, à cet instant précis, l’entière dimension de ce résultat. Des photons provenant d’une autre galaxie venaient de parcourir des millions d’années lumière dans l’espace avant d’être détectés par son appareil. « C’est comme si ce photon que je venais de détecter me reliait directement à cette galaxie, au-delà du temps et de l’espace. Et moi, petit humain, je me connectais à ça. C’était tellement fort que cela m’a quasiment mis dans un état de transe. » confie le chercheur. Les découvertes scientifiques mais aussi biologiques l’émerveillent tout autant que la nature de l’esprit humain ayant permis ces avancées. « Savoir que l’être humain est capable de sonder l’Univers à ses débuts est une source d’émerveillement en soi. »Pour celui qui cultive cet état d’esprit à chaque instant, « j’aimerais tellement que, grâce aux sciences, les gens puissent prendre conscience qu’ils font partie de ce tout et qu’ils ont la chance inouïe de vivre cette expérience. Cela changerait tellement leur façon de voir la vie, d’illuminer leur quotidien. »

    Retour à l'émerveillement, Bertrand Vergely
    Albin Michel (Septembre 2010 ; 326 pages)



    3 kifs par jour, Florence Servan-Schreiber
    Marabout (Février 2011 ; 318 pages) 




    Lire la suite