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BLOG : ART, ARTICLES & SOPHROLOGIE

Ce Blog a pour vocation de diffuser des articles et des réflexions sur la sophrologie, ainsi qu'une mise en lien de celle-ci avec des oeuvres lui étant parfois, en apparence, étrangères. Ceci, dans le but de vous faire appréhender plus facilement ses notions. Vous êtes cordialement invités à donner vos impressions et à partager vos expériences!

  • D'instant en instant

    ..."Face à l'évènement, l'attitude d'approche intérieure et l'état d'esprit sont tout aussi importants que les circonstances extérieures. Dans cette optique il est favorable d'admettre que l'expérience du réel se réalise d'instant en instant. Il est aussi favorable de voir que l'existence en général n'est pas morcelée entre des évènements soi-disant extraordinaires et d'autres ordinaires. On appelle cela délivrer l'esprit de notre image dualiste du monde et de ses fausses valeurs. La réalité n'est pas en dehors de nous, en dehors de la vie quotidienne , elle est là ici et maintenant."...

    Extrait d'article "Le corps subtil" de Dominique CASTERMAN, revue 3e millénaire n°115

    Je vous invite à découvrir cet article passionnant dans une revue passionnante...

    Et toujours suite à la lecture de ce type de réflexions pertinentes, la question concrète : quels outils mettre en place pour VIVRE pleinement cette réalité? Ou du moins la rendre CONSCIENTE? Et toujours ma suggestion, parmi d'autres possibilités je le rappelle : de la Sophrologie pardi! ;) Car pour qu'une pratique "marche" c'est comme toujours, une histoire de RENCONTRE, entre soi et soi, soi et une pratique, soi et un praticien.

    Bien à vous

    F.C

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  • Vœux 2015

    Sur une longue feuille blanche

    des traces de pas.

    Celles d’un homme et d’une femme

    entremêlées

    avançant dans la même direction

    sur le sol

    droit devant elles.

    Ce sont les pas de John Lennon et de Yoko Ono et cette œuvre, c’est « JOHN PLUS ME » de Yoko Ono (1971)*.

    Et l’artiste de raconter que 40 ans plus tard, alors qu’elle tient cette feuille à la verticale, ces pas, du sol vers le plafond, elle voit ce qu’elle n'a encore jamais vu… Elle réalise : «  Nous marchions vers le ciel ».

    Œuvre pure, et simple, qui met en résonance cette trace d’un couple qui s’invente, s’écrit, se pérennise dans la blancheur du papier avec la fulgurante révélation de Ono, quatre décennies plus tard, au détour d’un geste, d’un regard…

    Le saisissant et l'extraordinaire sont des possibles au détour de chaque instant de nos vies. Et si (souvent) nous avançons comme des aveugles, la faculté de déchirer le voile de l'ordinaire et de nous ouvrir à une autre nature de perception est pourtant là, permanente et accessible. Cela peut prendre 40 ans pour faire éclore l'évidence qui sommeille... et percevoir la juste dimension d'un pas. Force et beauté de ce nouveau regard que l'on peut embrasser et fait alors quitter la prison des apparences. Un regard qui nous fait prendre de la hauteur!

    Je vous adresse mes meilleurs vœux! Que 2015 apporte à tous la grâce de ce nouveau regard afin que les cœurs et les consciences puissent déployer leurs ailes! Que cette nouvelle année pare chacun d'un regard bienveillant et positif sur lui-même, son entourage et plus vastement le monde que nous partageons tous ensemble et où chacun a sa place. Pour le meilleur.

    Images

    *Une description, à défaut d'une photo...                                                                                  

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  • Légende du colibri ou "comment faire sa part"

    Un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »

    Et le colibri lui répondit :« Je le sais, mais je fais ma part. »  Légende amérindienne

    En dehors d'être inspiratrice du très intéressant mouvement Colibris, fondé par Pierre Rabhi, et la référence de diverses mouvances écologistes, cette légende révèle merveilleusement l'importance que chacun d'entre nous peut prendre, qu'il en ait conscience ou pas. De la même façon, qu'on peut parfois trouver bien dérisoire son petit geste pour recycler une bouteille en plastique ou son bout de papier, afin de lutter contre la pollution planétaire ou la déforestation (et ce faisant, influer sur le cours des événements), on a aussi vite fait de mettre en doute le retentissement de son état d'être sur son entourage, son environnement...

    Pourtant, là aussi "chacun peut faire sa part". Intégrer à son hygiène de vie une pratique (Sophrologie ou autre, l'important étant de la sentir opérante et efficace sur soi) peut nous permettre de déterminer plus clairement le potentiel que nous pouvons développer, offrir le meilleur de nous-même, ainsi qu'aider les autres à révéler le leur... Au quotidien, pas besoin de chercher bien loin pour constater les conséquences néfastes d'une attitude négative: alors attachons-nous dès aujourd'hui à constater le pouvoir de son exact opposé! Et à l'appliquer! Donnons-nous les moyens de construire en nous une attitude plus positive, qui contribuera à générer des réponses, à leur tour, plus positives! Ça peut être ça aussi faire sa part, à hauteur d'homme, pour un monde meilleur. Pour une meilleure humanité.

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    Et parce ce que cette prise de conscience nous concerne tous, voici quelques œuvres aptes à nous aider, du plus jeune au plus vieux, à la développer:

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  • Article : Inédit, un ministère du yoga en Inde

    Initiative originale, du moins pour notre perception occidentale, que celle du premier ministre indien avec la création d'un ministère du yoga

    Bien que ne sachant pas trop comment s'organise et ce que recouvre précisément un tel ministère, je salue cependant l'espoir et le fabuleux pari qu'il incarne. J'aime cette prise de position où les membres d'un gouvernement ne se contentent pas d'organiser intellectuellement un système pour diriger une société mais y mettent du corps, et travaillent sérieusement à la valorisation des citoyens, leur sens de la responsabilité dans leur vie propre ainsi que dans celle du grand puzzle qu'est le monde ou encore plus largement, l'univers.  

    Cela me fait penser à cette phrase d'A. Caycedo (le père de la sophrologie) "Imprégné de positif, c'est en changeant que les autres changeront favorablement"... 

    Oui, développer la conscience de tout un chacun et une philosophie positive pourrait bien changer le monde! Et l'Inde semble avoir fait un geste fort dans le sens de cette conviction.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20141110.OBS4553/l-inde-a-desormais-un-ministre-du-yoga.html

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  • Intervention de Matthieu Ricard

    Intervention de Matthieu Ricard lors du 3ème forum international de l'évolution de la conscience. Une belle matière à réflexion.

    Avec le rappel, entre autres approches passionnantes, que l'apprentissage et l'entraînement sont essentiels pour accéder à l'épanouissement de notre potentiel. Nos actes, pensées, état actuels sont le résultat de pensées et émotions antérieures, qui se déposent en nous tels des sédiments, et lorsqu'ils minent notre bien-être, on peut apprendre à les gérer en installant un processus permanent, qui permettra l'acquisition de diverses capacités. Alors qu'on accepte bien de passer de longues années en apprentissage de la lecture ou de la musique par exemple, pourquoi est-ce si difficile pour la plupart d'entre nous d'appliquer le même fonctionnement au développement de qualités humaines fondamentales?  

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  • Rentrée 2014 : Quotidien & épanouissement

    Voilà. Les grandes vacances s'achèvent pour la plupart d'entre nous. Nous avons rejoint notre lieu de vie, notre environnement quotidien, avec plus ou moins d'enthousiasme.

    Suite à cette rupture dans nos habitudes et fonctionnements bien rodés, nous retrouvons nos diverses activités dont une essentielle, par ses enjeux, le temps qu'elle occupe dans notre vie, l' investissement personnel qu'elle implique et son impact sur nos niveau et qualité de vie: l'activité professionnelle. Selon qu'elle a été choisie ou "subie", qu'elle nous permet de révéler nos capacités ou au contraire, nous donne la sensation de nous étioler, qu'elle nous stimule ou nous "presse comme un citron"... cette activité génère en nous bien des états et une grande part de notre vie s'organise autour d'elle. Voilà pour ceux qui sont dans "la vie active" (à vrai dire, où sont les autres?). Mais le tableau ne sera pas bien différent pour ceux qui aménagent leur vie autour d'un autre axe que le professionnel. Et que je parle, par exemple, des femmes (ou hommes) au foyer, avec tout ce que cela sous-entend de logistique ménagère qui comprend bien souvent l'éducation d'enfants, ou de retraités, qui jouissent à priori d'une plus grande liberté de temps, de choix d'activité et d'organisation, le vécu de tout cela dépendra du sentiment d'accomplissement que chacun en retirera, quelque soit finalement la pierre d'angle de sa vie.

    Ce ne se sont donc pas l'âge ni l'activité qui déterminent le sentiment d'accomplissement ou peut-être plus exactement, le sentiment d'exister. D'ailleurs, il n'y a qu'à observer autour de soi pour s'en persuader et l'on trouve dans toutes les catégories le pire et le meilleur: tout dépend de la qualité dont chacun vit ses expériences, la façon dont il se vit. Ainsi quel que soit le point où l'on se trouve, il y a moyen de faire bouger sa vie, en changeant le regard que l'on porte sur soi et sur la nature de ses expériences. Nous pouvons décider de nous nourrir de chaque occasion, nous enrichir de chaque opportunité en considérant chaque activité comme un chantier d'exploration, qui nous construit. Pour cela, nous devons apprendre à nous élever au dessus des notions habituelles du "faire bien" ou du "comme il faut", nous détacher d'attentes qui ne sont pas les notres, des regards extérieurs, des préjugés. Nous pouvons décider de mettre en place dans nos vies les éléments pour nous y aider.

    Pourquoi attendre une crise? Pourquoi attendre de se sentir de nouveau rongé par le stress pour chercher des solutions qui peuvent le prévenir ou du moins l'affaiblir? Je suis persuadée que le stress que petits ou grands évoquent à chaque rentrée est, bien entendu, en parti dû au bouleversement des rythmes, à la part d'inconnu qu'elle charrie, etc... mais que le stress le plus important, non formulé car souvent bien inconscient, est dû à la possibilité qui se joue à cette occasion de pouvoir enfin répondre à ce besoin d'épanouissement qui nous taraude tous. 

    Alors, agissons et faisons de cette rentrée le meilleur moment pour avancer et combler nos aspirations profondes. Profitons de la détente que ces vacances ont insufflées en nous, de cette capacité de distance à laquelle nous avons repris goût, pour apprendre à cultiver la paix intérieure, à restaurer l'écoute de soi et déployons de manière simple et profonde les outils nous permettant de faire de ce quotidien amélioré, le tremplin qui nous propulse au meilleur de nous-même. Dans mon cas, c'est la sophrologie qui m'a apporté cette révélation.

    Cessons de croire que le quotidien est une prison et notre ennemi. Il ne tient qu'à nous de l'embellir et de trouver, lovée en lui, la matière de nos progrès et de nos réalisations. Cela peut s'apprendre.

    Très belle rentrée à tous et à toutes! 

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  • Lettre du Professeur JOYEUX : L'art et la spiritualité au service de la santé

    Je souhaite partager avec vous La lettre du Professeur JOYEUX* (cancérologue, spécialiste de la nutrition, professeur de médecine et chirurgien des hôpitaux) car en cette période de vacances (pour la plupart), apte à favoriser l'ouverture d'un autre regard et à nous relier à notre source profonde de Sens et d'Harmonie, je trouve que nous pouvons y percevoir la force tangible de cet espace "Hors-ordinaire" (lieu et temps), et qu'une ville comme Fès (Maroc), où s'est déroulée la 20ème édition du Festival des musiques sacrées du monde en juin 2014, semble parfaitement incarner au travers de ce témoignage et de ces intéressantes réflexions. 

    Je (re)précise que si l'article ci-dessous m'a profondément intéressée et enthousiasmée au point de le partager, quelques unes des opinions exprimées ne sont pas forcément le reflet des miennes (entre autres "certains des grands noms qui nourrissent notre âme") ou de mes références, et n'engagent que son auteur. Cependant, il constitue une trame de  réflexion suffisamment pertinente pour que je passe outre certaines de mes réserves.

    Bien à vous. F.C.

    L’art et la spiritualité au service de la santé

    La santé ne se résume pas à la santé de chacun de nos organes. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) précise bien qu’il s’agit de la santé du corps, de l’esprit et de la vie relationnelle. Être en guerre avec son voisin, son pays ou soi-même perturbe vite la santé. Les conséquences en sont multiples. Le stress agit sur tous nos organes, le tube digestif en priorité : l’estomac irrité jusqu’à l’ulcère, le reflux gastro-œsophagien qui brûle jusqu’au cancer, la rectocolite qui pleure le sang au goutte-à-goutte. 

    Ainsi les burn-out se multiplient dans toutes les professions et les familles. 

    Pour apaiser, réduire les tensions si puissantes de ce monde, point besoin d’aller très loin, à une heure et demie de Montpellier, en avion direct, low cost, vous voilà dans la ville jumelle, Fès, héritière de l’Andalousie médiévale où juifs, chrétiens et musulmans s’enrichissaient de leurs expériences et de leurs différences. 

    Pour la cinquième année consécutive, j’ai participé comme intervenant à ce magnifique festival qui s’améliore d’année en année. « L’Esprit de Fès », animé par notre grand ami Faouzi Skali [1], c’est une bouffée d’air pur dans le monde où règnent tant de brutes et d’ignorants inconscients. 

    Ce monde dit hyper-développé, orgueilleux et stupide, voit se développer à toute vitesse de plus en plus de maladies de civilisation : diabète, obésité, cancers et maladies auto-immunes, des rhumatismes à l’Alzheimer, sans parler des maladies psychiques qui envahissent les cabinets des psys. Évidemment, pas un mot de prévention au sommet de l’Etat. Il ne voit pas ce que cela pourrait lui rapporter en termes d’économies ou de réélection. Ses conseils de prévention ne sont que des vœux pieux. Priorité aux lobbies pharmaceutiques à la recherche de nouvelles molécules, de vaccins de rêve, pour tenter de sauver ce qu’il reste de la santé en promettant Alzheimer et Parkinson à tous les anciens et l’euthanasie quand vous ne servez plus à rien. 

    Priorité aussi aux lobbies des phytosanitaires, pourvoyeurs de pesticides toxiques qui poussent les états et l'Europe à interdire les remèdes naturels et plantes qu'ils ne possèdent ni ne maîtrisent, au détriment de la santé des agriculteurs qui ne sont plus libres d'utiliser les plantes naturelles et sauvages traditionnelles, à bon escient évidemment. 

    Priorité aux lobbies de l'agro-alimentaire qui ont détourné et cloné les semences au détriment des paysans et de leur liberté de semer ce qu'ils ont récolté, et nous formatent à consommer leurs produits pour nous “faciliter” la vie, au détriment de notre santé… et de notre porte-monnaie. 

    Comme si les comportements propices à une bonne santé n’existaient pas ! 

    Au festival des musiques sacrées du monde, à Fès, vous êtes emportés dans un autre monde, où vous sont offertes la paix et la santé de tout l’être. Celles dont tous les peuples rêvent. Ils l’attendent ! 

    Les musiques peuvent abattre les murs les plus tenaces de la peur, de la haine et de l’angoisse. Musiques du monde, hébraïque et chrétienne, arabo-andalouse, indienne, arabe du Maghreb et d’Iran, d’Afghanistan et du Kazakhstan, du Pakistan mais aussi de Chine, musique grégorienne et latino, euro-méditerranéenne, euro-sud-africaine et Sénégalaise sont le plus court chemin pour relier les cœurs. Un enchantement ! 

    La musique révèle le monde. De par sa dimension spirituelle et universelle, elle est un appel à la transcendance, mémoire et aspirations communes au bien-être auquel chacun aspire. 

    Dès l’inauguration du 20e Festival de Fès 2014, c’est le splendide spectacle du Cantique des Oiseaux, à partir du conte mystique du XIIIe siècle de Farid Ud-Din Attar. 

    Comment la huppe un jour a décidé de réunir tous les oiseaux – nous-mêmes – pour les inviter à un long voyage, à l’issue duquel ils doivent rencontrer le Simorgh, le roi des oiseaux. Le spectacle inaugural grandiose conçu par Leila Skali fut un enchantement, avec ses Sept vallées du désir : la quête, l’amour, le savoir, la liberté, la solitude, la perplexité et l’anéantissement dans l’océan de l’amour. 

    C’est bien l’aventure humaine qui nous est contée, celle de l’histoire de l’humanité en quête de sens dans des langages multiples… invitant à cheminer ensemble. Car le chemin est aussi important que le but. 

    Comme la cigogne apporte la pluie, signe d’abondance au Sahel, on apprend à Fès non pas à posséder la terre pour l’exploiter, mais à l’habiter. Et plus on est petit, plus on peut atteindre l’infini. Difficile de vivre sans savoir où l’on va ni d’où l’on vient. 

    À Fès, la parole est ouverte, bienveillante, accueillante, à fois spirituelle et concrète. La santé de tout l’Être est à l’œuvre. Nul doute que le jumelage de Fès avec Montpellier ouvre des perspectives pour ce festival de part et d’autre de la Méditerranée. L’Esprit de Fès rejoint celui de nos vieux maîtres montpelliérains, lorsque les médecins arabes se joignaient aux juifs et aux chrétiens pour aborder le corps malade. 

    Cela à l’heure où, chez nous, la spiritualité est encore proscrite par l’Etat, au nom d’une laïcité étriquée qui paralyse les mentalités, resserre les cœurs, stimule et oppose les communautarismes et les familles. 

    C’est le retour trente-quatre siècles en arrière aux conservatismes des idoles palpables du veau d’or et de ce qui l’entoure. L’angoisse de l’homme de ce siècle cherche à être réduite, par le fric vite gagné – tous les moyens sont bons –, les addictions aux plaisirs éphémères, sucrés ou sexuels. Au bout du chemin, les maladies : surtout ne changez pas vos habitudes. Continuez dans vos comportements d’adulescents incultes, votre santé est prise en charge ! Le malheur c’est que cela ne comble en rien les profondeurs de notre être, en particulier lorsqu’il est confronté à la maladie et à la mort. 

    Les causes de nos « maladies de civilisation » sont pour la plupart identifiées : des comportements consommateurs à outrance qui, de plus, peuvent se transmettre de génération en génération. L’épigénétique, c’est démontré aujourd’hui, peut actionner la génétique ! 

    L’Etat ne sachant pas lui-même où il va, sauf à garder son pouvoir, diffuse cette fumée qui encombre corps et âme. Comment s’en détacher sinon en refusant l’intégration stupide au monde des affaires qui oblige à consommer et déglingue la santé ? 

    À Fès, on ne s’occupe pas tellement de son corps physique. La force de l’esprit de Fès, endroit unique au monde, est de s’occuper non plus de ses misères corporelles ou de leurs causes, mais de la partie de notre être enfoui, celle qui apaise tout le reste. Notre âme, si souvent exprimée par les meilleurs guides spirituels des siècles passés ! 

    À Fès, nous sommes loin de penser comme ce chirurgien limité à ses dissections qui affirmait au temps de Napoléon qu’il n’avait pas trouvé l’âme sous son scalpel, ou comme Youri Gagarine, premier cosmonaute affirmant soviétiquement qu’il n’avait pas rencontré Dieu en tournant autour de la terre ! 

    À Fès se rejoignent les grands noms qui nourrissent notre âme : Abraham et Moïse avec ses dix Paroles qui donnent le code à notre humanité, Joseph – vendu aux Égyptiens par ses frères – devenu Premier ministre de Pharaon, le persan Attâr, poète des oiseaux, Choaïb Abou Madyane El Andaloussi dit “Sidi Boumediène”, considéré comme un pôle du soufisme en Algérie et au Maghreb qui disait : « Quand la Vérité apparaît, elle fait tout disparaître ! » Évidemment, l’Emir Abd El Kader né près de Mascara, mort à Damas après avoir sauvé du massacre des milliers de chrétiens, le grand Afghan le Commandant Massoud, lâchement assassiné comme Martin Luther King, et enfin le grand Nelson Mandela, sans oublier d’une manière aussi lumineuse la grande Thérèse d’Avila et la petite de Lisieux. 

    Notre corps psychosomatique est plus sensible qu’il n’y paraît à tant de nourritures spirituelles. 

    La santé de tout notre être ne peut se limiter à quelque organe ou cellules en trop… 

    N’oublions pas que nous ne sommes pas qu’un amas de cellules, mais des êtres uniques et de relation, destinés au bonheur. 

    Faites-le savoir autour de vous, vous en retirerez de la joie et votre santé n’en sera que meilleure. 

    C’est le message de l’Esprit de Fès. 

    Professeur Henri Joyeux 

    *La lettre du Professeur JOYEUX est un service d'information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles.

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  • Un livre pour rire, du rire pour vivre en bonne santé!

    Parce que le rire est de plus en plus reconnu comme remède ou outil de prévention (souligné par le développement entre autres, de l'hilarothérapie ou de centres du rire), ne nous en privons pas! Le rire réduit la production des hormones de stress, l'adrénaline et le cortisol, il stimule la respiration, favorise digestion et transit par le massage qu'il génère au niveau des organes internes, il améliore la détente musculaire et renforce les défenses immunitaires. C'est un facteur important dans l'équilibre physique et moral. 

    Pouvant contribuer à ce salvateur credo du BON PIED, BON OEIL, voici une petite trouvaille qui devrait bien nous aider...

    Humour et poésie, même combat! Car la vie n'a pas la même saveur quand on échappe à une embellie pulmonaire ou à un cancer du sarcophage... au côté de sa femme opérée d'un listing, avec trois points de soudure, juste avant qu'elle ait sa hernie fiscale! :)

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